Les Innocents à Boulogne-sur-Mer le 27 novembre 2015

Cela va faire trois ans que les Innocents se sont reformés en mode duo. JP NATAF  et Jean Cri URBAIN, les compositeurs du groupe, se sont rapprochés suite à une collaboration sur le dernier album studio de JP NATAF « Clair » sorti en 2009. Une mini tournée puis un album, MANDARINE, sorti cette année, les Innocents ont l’air relancé pour de bon. Et c’est à Boulogne-sur-Mer dans la salle de la Faïencerie que nous sommes allés voir le groupe vendredi dernier.

Ambiance cool, les « innos », en duo donc, nous ont livré un set de plus de deux heures enchanteurs. J’avais oublié à quel point leurs mélodies étaient enivrantes, belles, marquées par la pop anglo saxonne. Un gig réduit à l’essentiel : deux guitares, une pédale pour les percussions, des harmonies de voix, beaucoup d’humour de la part des deux gaillards. Franchement, il n’en fallait pas plus.

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Au-delà de nos espérances, les morceaux (quasi 25) s’enchainent avec facilité. Des tubes pour la plupart. Les morceaux du dernier (écoutés deux ou trois fois en vue du concert) n’ont pas à pâlir de leurs forces mélodique par rapport aux « oldies ». Mention spéciale à Love qui peut, Sherpa et les Philarmonies martiennes.

Le décor de la scène consistait à des lumières tamisées et un canapé sur lequel ils sont venu s’asseoir le temps de quelques chansons, confortant l’ambiance intimiste du show. Il s’agit d’un groupe élégant, classieux.
Nous avions peur de la formule acoustique, que le rendu soit austère. Bien au contraire, les morceaux étaient soit doux, les arpèges nous faisaient apprécier les morceaux « brut », jusqu’à l’écorce, soit « rock ». Les arrangements de morceaux tel LE CYGNE ont boosté l’ambiance et ont rendu l’ensemble dynamique.
On reconnaît les influences évidentes des Beatles ou des Kinks (surtout pour les morceaux de Jean Cri, Les cailloux par exemple). Mais les textes ont également une importance dans l’attachement qu’on a à leur univers.

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Une vraie madeleine de Proust bizarrement, leurs morceaux font parti de l’inconscient. Tout le monde chantonnait, fredonnait ces airs connus durant le concert (COLORE, AUTRE FINISTÈRE, UN MONDE PARFAIT, JODY, les CAILLOUX…).
Deux heures sans temps mort, on ne s’ennuie quasi pas… allez peut-être un petit quart d’heure superflu. Final sur Un homme extraordinaire très émouvant.

JP cabotine beaucoup, Jean Cri est plus discret mais leur regards sont complices et j’espère que ces deux là resteront ensemble encore longtemps et que l’aventure des Innocents continuera.

Setlist (approximative)
Les philharmonies martiennes / Un monde parfait / Les Cailloux / Des jours adverses / Harry Nilsson / Fous à lier / Raide, raide, raide / Love qui peut / Dentelle / Himalayas / Sherpa / Les souvenirs devant nous / J’ai couru / Danny Wilde / L’autre Finistère / Confessions d’un vieux serpent / Colore // Jodie / Le cygne / Lune de lait / Un homme extraordinaire

 

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