Tagada Jones / Les Ramoneurs de Menhirs à Carvin le 10 mars 2017

Il fait bon et doux pour un samedi soir de mars dans le nord de la France, où la ville de Carvin nous a convié à voir les Tagada Jones et Les Ramoneurs de Menhirs dans le cadre du festival itinérant des Enchanteurs qui sillonne les routes de la région.

Qui dit nouvel album dit nouvelle tournée, et c’est fièrement que les Tagada Jones viennent défendre La peste et le choléra, un album plus teinté rock/métal que punk, contrairement à ce qu’ils avaient l’habitude de faire. Un risque qui paye, puisque cet album encensé par la critique, réussi haut la main l’épreuve du live comme nous avons pu le voir !

Le concert commence, guitares électriques équipées, amplis poussés à fond, les bretons mettent le feu dans la salle des fêtes avec un son très bien calibrés. Et la réaction ne se fait pas attendre, et nous sommes partis pour 1h30 de folie. Les titres s’enchaînent à vive allure justifié par Nico, le chanteur, par leur peu de temps de présence sur scène qui leur ait accordé. Les textes, d’actualité, dénoncent le monde qui nous entoure. Capitalisme, oppression, corruption… Ce n’est pas pour rien que l’on entend la voix de nos – chères – représentants politiques dans leur introduction.

Le show se déroule sans accro. Un groupe en pleine forme, un pit motivé, un jeu de lumière – étonnamment – à la hauteur, et le temps passe vite. Trop vite. Il est l’heure de conclure le concert en rendant hommage aux Parabellums, Shultz et Sven, en reprenant « La Bombe et moi » et « Cayenne ». Les bretons nous ont livré un show carré, qui a largement dépassé les attentes et on se souviendra de cette heure et demi encore longtemps.

A peine le temps de commander une bière que d’autres bretons débarquent sur scène. Loran et sa bande viennent faire leurs balances. « Eh oui c’est ça les Ramoneurs de Menhirs » annoncera t-il fièrement. La guitare est accordé, les binious aussi, ainsi que les bombardes. Son ar gewier est envoyé, déclenchant un mouvement de foule vers l’avant de la scène pour commencer les hostilités.

Les classiques sont envoyés, et on ne peut rester indifférent face au charme de la Bretagne, les instruments traditionnels et les chants en langue local. Tout comme aux – nombreux – messages de Loran. « On restera jusqu’à l’aube, on est bien là tous ensemble » déterminer à ne pas rendre la scène, SA scène. Ou encore « Soutien à tous les cultivateurs d’herbes » . Mais celui qui fera mouche c’est que le Pas de Calais reste, selon Loran son deuxième meilleur public, derrière la Bretagne, évidemment.

C’est avec un groupe tout sourire que l’on se quitte, tout content d’avoir « dépasser les horaires« .

Texte : Benjamin Woznia / Photos : Gaël Pinson

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