Benjamin Biolay à Lille le 25 novembre 2017

Du monde, du monde… des pas, des pas et du monde toujours du monde encore du monde… Ce soir-là c’était à l’Aéro full comme annoncé … Des têtes, des têtes… une salle remplie de têtes… des trentenaires, des quarantenaires, quelques quadras… des sourires, je crois.

Et puis, voilà ! Quelques notes, ces notes que l’on écoute d’habitude au volant de la voiture ou allongé dans le canap’ tranquille à la maison… Mais voilà que là, là… nous tous nous étions là… Et ces notes-là ce soir-là… bien que familières raisonnaient avec encore plus de sensualité. Un frisson que nous avons tous partagé, une onde qui nous a tous traversée dans l’entièreté de nos corps … Ces notes-là… pour nous faire expulser un « wahoo » collectif, comme un soupir annonçant le plaisir à venir.

La poésie, les jeux de langues et de rythmes de Biolay ce soir-là ont été à la hauteur de la réputation de l’auteur-compositeur-interprète. Le voyage au pays de la sensualité Biolaysienne nous a transporté dans cet ailleurs. Car ce soir-là, le spectacle était chaud, doux et de qualité. Un artiste sachant s’entourer d’artistes tout autant talentueux que lui. Les duos tour à tour de langue française et espagnole nous ont transportés là où Biolay joue de sa satisfaction. Les arrangements spécialement conçus pour la scène étaient bien sentis, des versions différentes pour des titres à redécouvrir…

Pas d’ennui donc dans cet échange sensuelo-érotique d’une voix, de guitares, d’accordéon et de ce public nombreux de fans… Chiara Mastroianni toute en présence scénique mais à la voie frêle a donné de belles ailes au lyrisme macho de Biolay. Une voix de femme toute en volupté pour accompagner ENCORE, ENCORE, ENCORE ET ENCORE… la voix grave parfois nonchalante du crooner français.

Le plaisir suscité était partagé. Belle communion bien que les conditions d’écoute nous étaient difficiles… On ne sait pas trop si il est mieux d’apprécier Biolay allongé chez soi ou debout avec tant de personnes.

Entre l’intime et le public… le choix est cornélien. Parce que le « tatata dam… » long et appuyé de Biolay me fera toujours frissonner… parce que les arrangements de ses morceaux me transportent dans sa galaxie sensorielle… parce que le jeu de ses mots font naître en moi des promesses voluptueuses… Ce soir-là, une nouvelle version de la fan que je suis de Biolay en moi est née. TATATA DAM…

Texte : Sophie Desreumaux
Photos : Elsa Schulhof

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