New Model Army à Lille le 2 mars 2017

C’était le quartrième concert du groupe à Lille, le dernier datant de… 1998 ! L’attente n’a cependant pas déplacé les foules, on a eu un peu peur en arrivant dans la salle. L’ambiance était bonne mais avec peu de public étranger, le concert a eu lieu sans le folklore habituel des gars tatoués torse poil, qui montent sur les épaules de leurs potes et effectuent des mouvements de bras étranges.

Le concert est lancé sur R&R, petite surprise dans la setlist, je n’avais pour ma part pas entendu le titre depuis 2003. Le son n’est pas parfait en début de set, les guitares pas assez mises en valeur, les voies trop présentes, cela sera corrigé plus tard.
Enchaînement sur « Here comes the war », grand classique du groupe, absent de la tournée 2016. La suite est plus attendue, essentiellement des morceaux de Winter et Between dog and wolf, les deux derniers albums du groupe sortis en 2016 et 2013. Quel que soit l’accueil réservé aux albums studio, le groupe les a toujours défendus.

La setlist est agrémenté de quelques titres plus ou moins connus du groupe, ce soir-là no pain déjà entendue en décembre, no greater love, 51st state et pour conclure le set les ultra-
classique stupid questions, get me out et purity. Le groupe pioche dans leurs « classiques » sans se sentir obligés de les jouer tous à chaque concert, c’est dommage pour le néophyte qui ne fait que les concerts lillois tous les 20 ans, mais pour le connaisseur, c’est appréciable… Le light show était sobre, rien d’exceptionnel, mais on sent bien l’expérience du gars qui bosse avec eux depuis des années et connaît les morceaux par coeur.

Deux choses m’ont sauté aux oreilles lors du concert : le son des guitares et les choeurs. J’ai souvenir de trois événements qui ont influé sur le son du groupe depuis que je les suis en concert :
– l’arrivée de marshall giggs, armé d’amplis homonymes et de les paul, et d’un son très typé. L’influence sur le son du groupe se ressent sur l’album today is a good day, plus rock que ses prédecesseurs. (son influence sur le budget bière du groupe par contre n’a pas du être des plus bénéfiques…) ;
– l’arrivée de ceri monger, le nouveau bassiste. s’il n’a pas vraiment révolutionné le son de basse, son enthousiasme à chanter est appréciable ;
– la destruction d’une partie du matériel du groupe dans un incendie et le vol d’une autre partie en 2012. Suite à tout cela, le guitariste a complètement changé son set de guitares, optant pour des modèles moins typés (gretsch/telecaster/ES335) amenant des sonorités plus subtiles et plus variés.
Si on peut préférer le son de guitare à d’autres époques, il me semble que cette formation est la plus intéressante niveau choeurs, aussi bien appréciés sur les titres rock que sur le morceau plus calme die trying.

Depuis que je les suis en concert (2002), quand j’évoque le groupe, deux fois sur trois, on me demande « ah ? ils existent encore ? ». à voir la conviction avec laquelle ils défendaient leur répertoire jeudi soir, ils font plus qu’exister.

Un grand merci à Verone Productions
Texte : Nico
Photos : Gael Pinson

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