
Après l’album ELEORqui m’avait fait rentrer à nouveau dans l’univers de Dominique A, j’attendais avec impatience les nouveaux albums.
Toute latitudene m’a pas déçu. Il est magnifique avec des morceaux d’une force et d’une réalité à laquelle chacun peut, a pu, pourra s’identifier comme je vis dans un désert l’hiver ou Enfants de la plage.

La fragilité est plus difficile, plus abrupt mais sans renvoyer à ces moments de vie que nous pouvons tous traverser.

Après le Sébastopol(a Lille) en 2016, il m’a fallu, faute de dates compatibles avec mon agenda, attendre la Botanique à Bruxelles pour voir à nouveau Dominique A présenter son nouvel opus, dans une formule dépouillée, seul face au public.
Outre le cadre que l’on ne présente plus et que ceux qui ne connaissent pas sont invités à y venir aussitôt que possible, niché dans l’ancien jardin botanique de Bruxelles, la salle se prête parfaitement à ce que Dominique A est venu présenter : Un opus intimiste, dans une salle ou tout le monde peut profiter de l’artiste.
Après une première partie assurée tout en tendresse par Laeticia Velma, Dominique A nous a livré une setlist mêlant de nombreux extraits de la fragilité mais aussi des moments de pur bonheur comme lors de cette redécouverte de « Ce geste absent », quasi a capela livrant à nos souvenirs ce moment de vie que nous avons tous vécu à un moment ou à un autre.

Je n’ai qu’une seule hâte, le revoir…
Setlist : La poésie/Lorsque nous vivions ensemble / hasta que el cuerpo aguante /Pour la peau/ Central Otago/ Le soleil / Tout sera comme avant / Music hall/ Hotel Congress /Le grand silence des campagnes/ La splendeur /le commerce de l eau / Immortels/ J’avais oublié que tu m’aimais autant / Gisor/ Comme au jour premier /au revoir mon amour / Comment certains vivent / Corps de ferme à l’abandon / La fragilité / Eleor/ Manset RAPPEL 1: Ce geste absent / LE temps qui passe sans moi / En surface / rendez nous la lumière / vers le bleu RAPPEL 2 : LE convoi/Le courage des oiseaux
Texte et photos : Gaël PINSON