Bienvenue dans la Jungle avec…Jungle et Club Kuru

Cette douce soirée de février commence avec Club Kuru et sa musique longue: relaxation assurée.


Le projet de Laurie Erskine a enfin accouché de son premier album, Giving In, après une longue bataille contre son label.


Accompagné par Graham Goldrey, Ferg Ireland, Jess Berry et Laurence Hammerton, Laurie s’éloigne du jazz et s’accapare le rock psyché.

Plongée dans les années 60 acceptée avec grand plaisir… J + T = 7 Toute la musique de Jungle part d’un duo qui, à ses débuts, se cachait derrière des masques et des initiales, «J» pour Josh LLoyd-Watson et «T» pour Tom McFarland.


Cela ne vous rappelle rien? En tout cas, même si la musique de Daft Punk groove autant que celle de Jungle, la comparaison s’arrête là.

La complexité des compositions des deux amis fait qu’ils sont accompagnés de deux choristes, deux percussionnistes et un guitariste/bassiste.

JungleJungleJungle! Quatre voix qui semblent flotter au-dessus des gimmicks funk et des synthétiseurs électro.

Et c’est très joli… L’ensemble est homogène, peut-être trop et parfois cela donne l’impression de chansons qui se suivent et se ressemblent. Dommage, le public se dandine avec sincérité mais pas de transe en vue, à part évidemment lors du rappel avec le tube Easy Earnin’. La musique de Jungle a en tout cas le mérite de réchauffer cette soirée hivernale et de donner le sourire.

Texte et photos : Christopher De Man